Petit traité de solitude ordinaire
Ils courent partout, dans tous les sens. Ils sont comme perdus, désorientés,affolés. Alors ils vont et viennent, se croisent au détour d'une rue, d'un couloir, échangent quelques mots, rêvent, s'interrogent, espèrent et repartent; toujours aussi seuls.
C'est l'amour qui les porte et qui leur fait mal, c'est l'absence ou le mépris des êtres chers qui les blessent. Mais ils continuent leurs chemins, petits soldats courageux, la tête haute et le cœur lourd, bravement malgré les coups et les déceptions.
Pourtant, au milieu de tous, il y a Siggi, jeune, joyeux, insouciant, heureux... ?
Quels beaux portraits, parfois un peu difficile à lire (le style est un peu décousu, les phrases longues et alambiquées) mais si élégamment peints.